Le week-end dernier, j’ai fait un stage d’énergie, le 4ème d’une série de 5. Comment expliquer à z’Homme, très dubitatif, ce qui s’y passe et ce que j’y apprends ?
Je vous ai jamais présenté officiellement z’Homme, mais s’il fallait le faire en 1 mot (ha ha) ce serait : cartésien. En un mot de plus, ce serait rationaliste. Bref, l’antithèse de moi et de ma pensée intuitivo-magico-spirituelle, de type nous-sommes-tous-connectés et l’univers-te-renvoie-tes-pensées. Comme quoi, les contraires peuvent faire bon ménage. Mais ce sera le sujet d’un autre billet.
Or donc, de retour de mon stage, me voilà bien en peine d’expliquer à z’Homme en quoi ça consiste. De manière purement descriptive, ce serait : deux orateurs nous enseignent des techniques pour transférer une partie de l’énergie cosmo-tellurique sur soi et sur les autres. Dit comme ça, ça fait peur. Pour comprendre, il faut débrancher le mental (cerveau gauche) et se connecter à son ressenti (cerveau droit), et là ça fait sens.
Se relier à ce qui nous dépasse, et que l’on peut appeler l’Énergie, la Source, la Lumière, ou même, soyons fous, Dieu (!) est une expérience vivifiante, exaltante, inspirante. Pas si loin de la béatitude dont parlent les saints et autres êtres de lumière qui ont jalonné l’histoire de l’humanité. Utiliser ce lien privilégié pour se rappeler qui nous sommes et quelle est notre mission de vie, loin des obligations du quotidien, met notre existence entière en perspective et nous redonne foi en nos rêves d’enfant.
Alors même si z’Homme bute sur les notions de chakras, de réincarnation et d’êtres supérieurs, le résultat est indéniable : je reviens de mes stages le cœur guilleret et la tête dans les étoiles. Et qui qu’en bénéficie, hein j’vous l’demande ?
Comme dirait mon père : si l’homme construit les routes, la femme trace les chemins.