Sorry but la supériorité intellectuelle des Français sur les Américains n’est plus à démontrer. For real. Elle a atteint un nouvel apogée hier soir, à 20h, quand le résultat de l’élection présidentielle nous a permis de pousser un gros « ouf » collectif. Yeah.

Collectif mais pas unanime parce qu’il reste tout de même 11 millions « d’ autres » qui pensent qu’une mégère pas apprivoisée défendra mieux leurs intérêts qu’un président 2.0 bien comme il faut. À Manu de leur prouver qu’ils ont tort. Mais ceci est un autre débat.

Moi je veux porter un toast au peuple français et à ses nombreux insoumis qui n’ont pas adopté la Trumpitude Attitude. Comme l’écrit si justement le satiriste Andy Borowitz du New Yorker, librement traduit par moi :

« Dans les bars et les cafés de France et de Navarre, les électeurs ont poussé un soupir de soulagement en sachant que leur passe-temps favori – se comparer aux Américains avec toute l’arrogance dont ils sont capables – restera d’actualité dans les prochaines années. »

Splendide. Perdre certains fondamentaux de la démocratie si chère à nos cœurs eut été un coup dur. Mais perdre le droit de se moquer des yankees eut porté un coup fatal à notre image de peuple libre et moqueur.

Une liberté certes toute conditionnelle, puisque nous sommes condamnés à rembourser une dette publique égale à toutes les richesses produites chaque années dans l’hexagone ! Notre dette a désormais atteint … 100 % de notre PIB (!!!) et oui, ça m’a fait pareil quand je l’ai lu dans Le Monde, mais rassure-toi, tout le monde s’en fout.

Raison de plus pour continuer à nous gausser de ce qui se passe outre-Atlantique. Après tout, si le symbole de la France c’est le coq, c’est bien parce que ce volatile peut encore pousser son cocorico alors qu’il a les deux pieds in ze merde.

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