Bon, c’est le printemps paraît-il. J’ai quand même regardé si on n’était pas le 1er avril parce qu’À l’Est rien de renouveau, il avait neigé dans la nuit. Mais c’était bien écrit noir sur blanc sur l’Almanach du Facteur : Saint-Herbert, PRINTEMPS.
J’étais bien obligée de faire confiance au calendrier parce qu’en vrai, quand je suis sortie , entre le givre et le froid mordant, j’ai eu du mal à visualiser les tulipes et les hirondelles. En mode Loi d’Attraction qui s’est fait un big time lapse, ce début de saison à nul autre pareil m’a rappelé une autre saison aux deux autres pareilles que j’avais oubliée de remettre à l’une des gagnantes… aheum… de l’année dernière. Je sais, n’en rajoute pas. Si je te disais que mon agenda déborde comme un panier de linge sale, tu me dirais » pfff… et alors ? » Et pour une fois que tu n’es pas de mauvaise foi, tu aurais raison.
J’ai eu un grand moment de solitude en constatant cet oubli, une sidération proche de ce que je ressens quand l’écran me rappelle que « Le mot de passe que vous avez choisi est trop faible ». Ce coup de mou a dû se lire sur mon visage car z’Homme m’a demandé,
– Ça va ?
– Très bien.
– T’es sûre ? T’as pas l’air dans ton assiette.
– Non mais en vrai ça va .
– Ok, mais t’es sûre ? Parce que vraiment t’as pas l’air comme d’hab.
– Non, non, ça va bien, j’t’assure.
– Ok, parce que …
Moralité : en cas de déprime, tu dois en priorité rassurer les autres qui flippent. Du coup, je me suis fait la Méthode Coué pendant 10 minutes : « tout va bien, tout va bien, tout va bien ». Et ça a marché. Pendant dix minutes.
Qui paye ses dettes s’enrichit
Mais encore fallait-il rattraper le coup. Oublieuse, certes, mais pas tricheuse : un dû est un dû et qui paye ses dettes s’enrichit car, c’est bien connu, qui vole un œuf vole un bœuf, etc. J’ai donc pris mon bouquin sous le bras, mon iPhone dans la poche et mon courage à deux mains, et je suis allée porter la bonne nouvelle à Sandra, l’heureuse gagnante de la Saison 3 des 52 Nuances de Vie. Un peu hésitante au départ, elle s’est en effet souvenue du concours, comme d’une vieille tante qui serait décédée il y a quelques années déjà. » Ah mais oui, bien sûr, le bouquin « . Elle s’est même frappée le front pour faire plus vrai. Après quoi, la glace était brisée (la preuve en photo).
En rentrant, je me suis attaquée à l’écriture de ce billet. En mâchonnant un Carambar qui colle aux dents. Episke j’y suis, je t’offre la blague Carambar du jour : » Quelle est la femelle du hamster ? « *. T’es encore là ?
*Réponse : l’Amsterdam (bon j’avais prévenu)
j’ai point tout compris, ma bonne dame
Ah si, la blague carambar, je l’ai comprite…
Et ben tu vois, quand tu veux !
Carambar au nougat c’est encore meilleur et, j’te jure, ça colle pas aux dents :)
A tester, alors, chiche ???
En attendant j’te claque la bise,
Barbara