[vc_row][vc_column][vc_raw_html]JTNDaWZyYW1lJTIwd2lkdGglM0QlMjIxMDAlMjUlMjIlMjBoZWlnaHQlM0QlMjI0MDAlMjIlMjBzcmMlM0QlMjJodHRwcyUzQSUyRiUyRnd3dy5taXhjbG91ZC5jb20lMkZ3aWRnZXQlMkZpZnJhbWUlMkYlM0ZsaWdodCUzRDElMjZhdXRvcGxheSUzRDElMjZmZWVkJTNEJTI1MkZyYWRpby1tbmUlMjUyRmJhcmJhcmFyZWliZWwyMWRlYzIwMTclMjUyRiUyMiUyMGZyYW1lYm9yZGVyJTNEJTIyMCUyMiUyMCUzRSUzQyUyRmlmcmFtZSUzRQ==[/vc_raw_html][/vc_column][/vc_row][vc_row][vc_column][vc_column_text]J’ai répondu aux questions de Jeanne, la Gentille Animatrice de Radio MNE à Mulhouse, dans la matinale du jeudi 21 décembre. Que du bonheur !

Et j’ai lu le texte suivant à l’antenne – avec la proposition d’en lire d’autres en 2018 : rendez-vous pris !!!!

Le syndrome du frigo vide 

Si tu as un ado à la maison, tu connais le syndrome du frigo vide. Si tu as une ado(e) aussi, d’ailleurs, égalité des sexes oblige. Mais cet appétit gargantuesque est à géométrie variable. À table, les jeunes pratiquent le tri sélectif. Explications.

Quand le Grand déclare qu’il a « trop-la-dalle-quand-est-ce-qu’on-mange », il veut dire: « Je me ferais bien un hamburger ou une pizza mais j’accepte aussi des spag bolo. » Autant dire que la soupe de légumes ne part pas favorite. D’ailleurs, il jette un coup d’œil sceptique au frigo, aussitôt qualifié d’anorexique. Ben oui, si tu exclus les légumes, le lait de chanvre et les substituts carnés, reste plus grand chose à se mettre sous la dent.

Quand Louloute laisse tomber qu’elle a pas faim ce soir, elle veut dire : « Je me ferais bien du pain de mie grillé au beurre de cacahuètes un peu plus tard (et un paquet de chips et de cookies qu’elle a acheté en douce) ». D’ailleurs, elle lance un regard de pitié sur la quiche végé sans gluten et sa salade mêlée qui nous attend à table.

Et le PNNS alors ?

Sale temps pour une maman qui tente de suivre à la fois les recommandations du Programme National Nutrition Santé, le régime paléo et plus généralement le bon sens. Ils ont déjà causé à des ados une fois dans leur vie, les nutritionnistes ?

Comment faire comprendre aux greffons que, non, on ne peut pas se nourrir exclusivement de pâtes, de pizzas, de sandwiches et de hot-dogs ? Et non, on ne peut pas non plus soutenir l’économie régionale en s’enfilant des tartes flambées, des Mauricettes et autres bretzels à longueur de journée ? Que si on achète de la viande en AMAP, c’est justement pour éviter le jambon Herta ? Que le thon Petit Navire n’est pas compatible avec la pêche durable MSC ? Qu’un kébab-frites n’est un repas ni équilibré ni sain, même s’il y a plein d’oignons et de chou dedans ? Que le ketchup ne compte pas comme une portion de légumes par jour ?

Estomacs sur pattes

Le pire dans tout ça c’est que nourrir des estomacs sur pattes, ça grève ton budget, ça plombe ton emploi du temps et ça bousille le bilan carbone de la planète. Tout ça pour t’entendre dire qu’il « y a jamais rien à grailler dans cette maison » et autres lamentations autour du « pourquoi on peut pas manger comme tout le monde ? ». Même z’Homme s’alarme du rapport densité alimentaire du frigo / factures des courses.

Dans ce contexte de morosité alimentaire, et après avoir essuyé un énième commentaire sur l’inutilité avérée des légumes, Pioupiou tente de me remonter le moral : « T’inquiète pas maman, moi j’irai jamais au McBeurk. » « Ah tant mieux, tu me rassures ! » « Bah oui, ils sont vraiment nuls leurs cadeaux ».

Ah oui, y’a ça.

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