Moi j’aime les fêtes. Du moment qu’on peut boire un schlouk et manger un stück, tout me va.

Pur produit du bocal alsacien, j’arrive à prononcer sans sourciller Niederschaeffolsheim et même Dossenheim Kochersberg sans reprendre mon souffle. Je t’échange tous les jours deux pizzas contre une flammakueche – rebaptisée « flamme » par les Français de l’intérieur, petits joueurs. La tête qu’ils feraient si je leur disais que je mets mes schlopala à la maison et que je me sèche les cheveux avec un foehn ?

Sinon, vivre en Alsace, c’est un peu comme vivre en France mais en mieux. C’est malheureusement le même gouvernement mais on a deux jours de congés en plus. Quant t’en as marre de faire tes courses au Leclerc, tu traverses la frontière et là tu trouves des vraies spätzlés et des Radler au demi-litre.

Il y a en Alsace plus de panneaux solaires que partout ailleurs en France, preuve que l’Est est particulièrement ensoleillé. Brillant, même. T’as qu’à voir les VIPs alsaciens : Albert Schweitzer, Prix Nobel de la paix, M. Pokora, Premier Prix à Popstars, Sébastien Loeb, Nonuple champion du monde de rallye automobile. Et ne m’entraîne même pas sur le terrain du foot : Antoine Griezmann, sacré meilleur buteur de l’Euro 2016, tu crois qu’il vient d’où, avec un nom comme ça ?

En Alsace, c’est bien connu, même les coqs sont bilingues : ils font kikiriki. Sauf le jour de la Fête Nationale, où ils font cocorico comme tout le monde. Alors quand les drapeaux tricolores fleurissent un peu partout, je me réchouis, hopla !

 

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