Qu’est-ce que j’ai eu peur dis-donc ! J’ai pas mis mon portable en mode avion ce jour-là pour éviter d’attirer les mauvaises ondes. Mais visiblement, les terroristes s’étaient pas dit rendez-vous dans 15 ans. Ils connaissent pas Patrick, sans doute ?

En tout cas moi, le 11 septembre, ça me fiche la trouille chaque année, et pas pour du beur. Si tu trouves que ma blague vole pas haut, il y a toujours Van Damme pour te consoler : « Si on enlevait l’air du ciel, tous les oiseaux tomberaient par terre… Et les avions aussi. » (Sic).

Non, à moins de faire sauter le château d’eau, il y a pas de risques qu’une tour s’abatte sur Nidorfla. Mais quand l’aérodrome voisin organise un show aérien en cette date fatidique, la probabilité d’un crash aérien augmente statistiquement. Pour les superstitieux comme moi, une Loi de l’univers qui aurait mal tourné reste un phénomène possiblement envisageable.

Toujours est-il que, tandis que je gardais anxieusement les yeux fixés au ciel, j’en oubliais de regarder autour de moi. Résultat : les microbes ont fait ni une ni deux, ils en ont profité pour m’envahir deux greffons sur trois.

L’aîné est tombé le premier au combat. C’est normal, c’est le plus grand de la famille ; un peu comme une antenne relais pour les bactéries. Rencontrant peu de résistance dans un organisme fatigué – oserais-je dire usé ? – par les excès qui accompagnent une semaine de vacances à Barcelone, elles s’en sont données à cœur joie. Résultat : une rhinopharyngite aigüe. T’inquiète, ça fait plus mal à dire que mal-à-die. Il a d’ailleurs appliqué à la lettre la fameuse recette de grand-mère : roupiller et s’enfiler des grogs. Ma réserve de schnaps a dangereusement baissé.

La cadette, de fort mauvaise humeur depuis qu’elle a repris le chemin de l’école, s’est fait coloniser pas d’autres bébêtes qui lui ont pas rendu son sourire et lui ont flanqué le rhube en pribe. Maintenant, elle nasille en plus de faire la tête. Pour soulager sa congestion nasale, mais aussi cérébrale – rapports à ses sourcils froncés en permanence – je lui ai filé des cachetons. Elle s’est détendue, nos rapports aussi. In Doliprane we trust.

Piou-piou aurait logiquement dû être contaminé par les micro-organismes qui nous ont choisi comme famille d’adoption. Que nenni : il exhibe une santé de fer. En même temps c’est le numéro 3, on a réparé les fragilités des deux premiers modèles.

En attendant d’être à mon tour terrassée par une irrésistible vague de microbes, voire de crobes entiers, je vous souhaite à tous une très joyeuse saison virale.

6 commentaires sur “11 septembre et autres infiltrés”

  1. crash aérien augmente statiquement. Pour les superstitieux comme moi, une Loi de l’univers qui aurait mal tourné reste un phénomèn;;;;tu voulais dire statistiquement? :)

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